Solidarités

Grâce aux centres de santé sexuelle (CSS), le Département accompagne les jeunes dans leur vie affective et amoureuse

Dans le cadre de sa mission de protection maternelle et infantile, le Conseil départemental gère huit centres de santé sexuelle (CSS). Ces centres sont ouverts à tous les jeunes à la recherche d’informations ou de solutions sur des sujets liés à leur vie affective, sexuelle ou familiale. Ils y sont reçus gratuitement, en toute confidentialité par les membres de l’équipe : médecin, infirmière, sage-femme et conseillère conjugale et familiale en fonction de leurs besoins.

On les connaissait sous l’appellation de Centres de planification et d’éducation familiale ( plus communément appelé « planning familial » ), ce sont désormais des Centres de santé sexuelle (CSS). Un nouveau nom mais une même mission : être à l’écoute des jeunes répondre à leur question et surtout les aider. La sexualité, la contraception, mais aussi les notions d’égalité des sexes, de consentement, de respect dans un monde marqué par de plus en plus de violences intra familiales et conjugales occupe évidemment une place prépondérante dans les rendez-vous et consultations médicales assurées par un médecin ou une sage-femme (soumis au secret professionnel). Contraception, pilule du lendemain, préservatifs, IVG sont au cœur des thèmes abordés.

Au-delà ces accueils individuels, les centres de santé sexuelle vont à la rencontre des jeunes dans les collèges pour leur présenter une exposition créée par les services du Département : 2XY qui à travers 21 panneaux permet des échanges sur les différents aspects de la vie affective et sexuelle (de l’anatomie des corps à la contraception en passant par les messages sur le respect et le consentement). L’exposition circule tout au long de l’année au sein des collèges du territoire.

En 2022, 3 000 jeunes ont été sensibilisés par le biais de cette exposition dans 20 collèges, une information fiable ainsi transmise par des professionnels de santé.8 centres répartis sur le département : à Tours centre (5 rue Jehan de Fouquet), Tours nord (12 rue de Tourcoing) et dans les Maisons  départementales de la solidarité de Château-Renault( 1 rue de Beauregard), Chinon( 6 rue des Courances) et Descartes (6, rue des champs Marteaux).Et dans les centres hospitaliers Bretonneau à Tours, d’Amboise et de Loches.

En 2022, les différents centres de santé ont reçu près de 2 800 jeunes dont 423 mineurs pour 1 200 entretiens et près de 1 600 consultations médicales.

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