Dans l’Indre-et-Loire, l’ADT* met en application la politique touristique du Conseil départemental. L’équipe, composée de 14 personnes, techniciens ou experts, assure différentes missions :

• Promouvoir et faire rayonner la destination Touraine Val de Loire à l’échelle nationale et internationale, ce qui suppose le déploiement d’une stratégie et de plans d’action en direction du grand public et des intermédiaires de voyage comme les tours opérateurs ou les agences réceptives : campagnes de promotion (par le biais du digital – le site web de l’ADT Touraine est classé dans le top 3 des sites touristiques départementaux français –, des relations médias, etc.), campagnes de marketing, opérations d’accueil et participation à des salons, souvent conjointement avec le Comité régional du Tourisme ou les voisins du Loir-et-Cher... Tout cela concerne le marché français bien sûr, mais aussi international : actuellement, on entend beaucoup parler de la Touraine en Scandinavie, Allemagne, Belgique, Suisse et Espagne.
• Animations auprès des offices de tourisme et des socio-professionnels, coordination de certaines opérations, portage d’événements ; citons par exemple « Noël au pays des châteaux ».
• Conseils et accompagnement auprès de porteurs de projets, privés ou collectivités territoriales qui peuvent avoir besoin de connaître le marché. Cette partie « ingénierie et qualification » inclut toute une partie sur la qualification de l’offre, l’équipe accompagnant les socio-professionnels qui souhaitent aller vers la labellisation (« Qualité tourisme », « Tourisme et handicap », « Accueil vélo »).
• Observation qui permet de mesurer le poids de l’économie touristique sur la destination, en lien avec l’Observatoire régional. Tout est étudié : l’évolution des filières, les taux d’occupation, les recettes, etc. Des informations très utiles pour orienter la stratégie.

Plus de visibilité sur certaines filières

Ces actions complètent celles des entreprises concernées, sans compter la mutualisation avec les autres institutions touristiques ni les initiatives lancées les années précédentes mais dont on recueille les fruits aujourd’hui. Les retombées générées par l’activité touristique en Touraine atteignent un milliard d’euros par an**, dont 4 millions d’euros de taxes de séjour reversés aux collectivités locales, et occupent environ 10 000 emplois.

En France, la Touraine, en tant que destination, est clairement identifiée ; à l’international, il faut davantage communiquer sur le Val de Loire (d’où le nom du site web). Dans une marque – comme disent les professionnels – comme dans l’autre, ce sont les châteaux qui, d’abord, attirent. Mais une nouvelle stratégie est en train de se mettre en place, visant à développer, d’ici 2030, des filières qui jusqu’ici étaient moins mises en avant, comme l’œnotourisme, la gastronomie, le tourisme de nature, qui existent bien sûr, mais demandent encore plus de visibilité. « Par exemple, les prestations œnotouristiques se développent, mais nous ne sommes pas encore identifiés comme une destination œnotouristique par rapport à la région bordelaise, à la Bourgogne, à l’Alsace, à la Champagne », explique Yasmine Mamma, directrice de l’ADT depuis mars dernier et riche de 25 ans d’expérience dans l’économie touristique.

L’ « incroyable richesse » de la Touraine

Directrice de projets et d’équipements touristiques et culturels ces quinze dernières années, Yasmine Mamma, arrivée de Loire-Atlantique, connaissait déjà, à titre personnel, cette « destination Touraine » qui l’enchante : « Nous avons une concentration d’atouts sur un territoire qui est extrêmement forte. J’arrive à un moment où l’on travaille sur l’avenir, avec cet objectif de 2030 qui implique de nouvelles orientations, de nouveaux plans d’actions. L’Indre-et-Loire a une richesse incroyable, et pas seulement au niveau du patrimoine historique. Je n’avais pas encore eu l’occasion de travailler à l’échelle d’une destination, c’était une opportunité qui m’a motivée. »

touraineloirevalley.com

* Le budget de l’Agence départementale du Tourisme de Touraine s’élève à près d’1,4 M €. Il provient pour 90 % du Conseil départemental d’Indre-et-Loire et 10 % de partenariats privés et institutionnels.

** En 2019, année de référence